Au fil du mois...
Chronique du monastère :
février-mars 2021
Peu d’événements dans un contexte de ralenti général… propice à la prière pour les malades en particulier, et ceux qui les soignent.
Du 8 au 15 février, frère Guillaume est à Uzès, auprès de ses parents.
Les 23-24, rapide séjour de frère Joël, chargé de nous apporter des livres offerts par un donateur. Il en remporte quelques-uns, édités par les Quatre Vivants, à destination de la librairie de l’abbaye du Bec.
Le 24, nous apprenons le décès de Didier Quilliard, ami troyen de très longue date ; frère Étienne nous représente lors de ses obsèques le 6 mars.
Le 11 mars, à l’issue de plusieurs semaines de chantier, nous participons à la bénédiction de l’aménagement liturgique de la chapelle du Petit Béthanie. Pourvu d’un autel, entièrement transformé par les mosaïques de sœur Samuelle, cet espace est le lieu où célèbrent quotidiennement Monseigneur Daucourt et les prêtres ou religieux accueillis. Des agapes prolongent ce temps d’action de grâce.
Le 16 mars, une touche finale vient illuminer cette fois l’oratoire Saint-Joseph, à l’hôtellerie : une colombe porteuse d’un rameau lumineux, lampe de tabernacle originale, posée artistement par Joseph Coltat.
Le 17 mars, Monseigneur Stenger quitte le diocèse de l’Aube pour Strasbourg, où il effectuera tout d’abord un séjour dans un établissement hospitalier, avant d’entrer dans un Ehpad tenu par des religieuses. C’est le 21, le dimanche suivant, qu’une messe d’action de grâce pour ses 22 ans d’épiscopat est célébrée dans tout le diocèse. À défaut de pouvoir l’entourer pour des adieux et lui exprimer notre gratitude, cette communion de prière se veut aussi un réconfort dans la nouvelle et difficile étape de sa vie.
Le 27 mars, peu de temps avant le reste du territoire national, l’Aube est « reconfinée », ce qui implique notamment la fermeture de l’hôtellerie, alors que plusieurs personnes pensaient pouvoir vivre les jours saints au monastère…
Oratoire du petit Béthanie - © Sr Samuelle reproduction interdite